« Tu as déjà vu autant de monde ? » Florian, accompagné de son fidèle tambour, instrument indispensable les soirs de match, n’est pas le seul à remarquer la foule, massée aux portes du palais des sports. Plutôt inhabituel pour un match de basket. Ambiance garantie une fois l’enceinte atteinte.
Du rouge, du blanc. Encore du rouge, encore du blanc... Même les murs du palais Saint Sauveur sont aux couleurs de l’équipe de basket lilloise. Echarpes, fanions, bonnets, les supporters ne sont pas en reste, et donnent de la voix. Seules quelques petites tâches bleues laissent apparaître les supporters de l’équipe adverse. Saint-Quentin. Soir de derby. Le LMBC, Lille Métropole Basket Club, affrontait en effet ce vendredi 29 novembre l’équipe de Saint Quentin dans le cadre de la 15e journée du championnat de Pro B de basket. Un match à guichets fermés qui a fait vibrer les spectateurs venus en nombre.
20 heures, la salle est pleine à craquer et l’on entend à peine parler - ou crier, c’est selon - le speaker. Les quelques sièges rouges encore non occupés disparaissent très vite. Mal en point et bon dernier du championnat, Lille se doit de réagir face à son voisin. Et le public l’a bien compris. Chaque panier est l’occasion d’une salve d’applaudissements nourris. L’enthousiasme est de la partie. « Je n’avais jamais vu une telle ambiance lors d’un match, c’est fantastique » nous confie Henry, pourtant fidèle parmi les fidèles supporters du LMBC. Les cris fusent, les écharpes tournoient et Lille prend l’avantage au score dans une salle en ébullition. « Orgasmique », s‘emporte même Paul, le sourire aux lèvres. Mais un train peut en cacher un autre.
Malheureusement pour le public, le Lille Métropole Basket va vite voire rouge, une couleur qu’il connait bien. Du sommet au gouffre en l’espace de quelques minutes. Les spectateurs vont passer par toutes les émotions. Le son des « Qui ne saute pas n’est pas lillois » se fait de moins en moins percutant et régulier au fur et à mesure que l’avance au score des Nordistes diminue. Les banderoles si fièrement brandies au début de la partie se font rares. Quelques sifflets fusent même. Patrick, venu avec sa famille pour l’occasion, s’estime « déçu de cette baisse de régime, mais content du spectacle proposé sur le parquet ». Un moindre mal. La distribution de tee-shirts et autres écharpes, à défaut de relancer l’animation en tribunes, ne changera pas le cours du match.
Une défaite finale lilloise qui fera cependant le bonheur de petits hommes bleus, massés derrière les paniers. La fête était saint-quentinoise. Les « Allez les Bleus », au goût du jour depuis un certain 19 novembre dernier, auront finalement été les plus forts. La liesse entre joueurs et supporters ne sera que le clou du spectacle d’une soirée bien remplie.
Magie d’un soir pour un spectacle de grande qualité. Avis de tempête au palais des sports Saint Sauveur qui ne demande qu’à revoir le jour.
20 heures, la salle est pleine à craquer et l’on entend à peine parler - ou crier, c’est selon - le speaker. Les quelques sièges rouges encore non occupés disparaissent très vite. Mal en point et bon dernier du championnat, Lille se doit de réagir face à son voisin. Et le public l’a bien compris. Chaque panier est l’occasion d’une salve d’applaudissements nourris. L’enthousiasme est de la partie. « Je n’avais jamais vu une telle ambiance lors d’un match, c’est fantastique » nous confie Henry, pourtant fidèle parmi les fidèles supporters du LMBC. Les cris fusent, les écharpes tournoient et Lille prend l’avantage au score dans une salle en ébullition. « Orgasmique », s‘emporte même Paul, le sourire aux lèvres. Mais un train peut en cacher un autre.
Malheureusement pour le public, le Lille Métropole Basket va vite voire rouge, une couleur qu’il connait bien. Du sommet au gouffre en l’espace de quelques minutes. Les spectateurs vont passer par toutes les émotions. Le son des « Qui ne saute pas n’est pas lillois » se fait de moins en moins percutant et régulier au fur et à mesure que l’avance au score des Nordistes diminue. Les banderoles si fièrement brandies au début de la partie se font rares. Quelques sifflets fusent même. Patrick, venu avec sa famille pour l’occasion, s’estime « déçu de cette baisse de régime, mais content du spectacle proposé sur le parquet ». Un moindre mal. La distribution de tee-shirts et autres écharpes, à défaut de relancer l’animation en tribunes, ne changera pas le cours du match.
Une défaite finale lilloise qui fera cependant le bonheur de petits hommes bleus, massés derrière les paniers. La fête était saint-quentinoise. Les « Allez les Bleus », au goût du jour depuis un certain 19 novembre dernier, auront finalement été les plus forts. La liesse entre joueurs et supporters ne sera que le clou du spectacle d’une soirée bien remplie.
Magie d’un soir pour un spectacle de grande qualité. Avis de tempête au palais des sports Saint Sauveur qui ne demande qu’à revoir le jour.