A l’aube d’une nouvelle saison qui vient de débuter par le tournoi d’exhibition d’Abu Dhabi, Culture Sport vous propose une présentation des joueurs à suivre tout au long de cette nouvelle saison palpitante. Aujourd’hui, au tour des Français.
Au vu du classement ATP, la France est une des nations la plus représentée dans le top 100 mondial, avec pas moins de 11 joueurs à l’heure actuelle. Certains luttent avec les meilleurs dans des tournois de types Masters 1000 ou Grand Chelem (Tsonga, finaliste Open Australie 2008 et 13ème mondial, Monfils, ½ finaliste de Roland Garros 2008), alors que la plupart des autres, qui ont moins de chances de briller lors de ces types de tournois, misent plutôt sur les tournois d’une semaine, « pour créer l’exploit », lors de tournois de type ATP 250, ATP 500, voire Masters 1000 (demi finale de Llodra à Paris Bercy en novembre dernier).
Malgré la présence d’un tournoi du Grand Chelem sur le sol français, c’est à Roland Garros que les français brillent le moins ces dernières saisons, comme le démontre la présence d’un seul joueur français au 3ème tour l’an passé, Jo Wilfried Tsonga. La pression est-elle trop fore pour les locaux ? Ou doit-on plutôt se pencher sur la formation française de tennis, n’ayant à sa disposition que très peu de cours en ocre, la majorité étant en ciment pour s’entraîner sur dur ?
Néanmoins, certains joueurs arrivent à percer, comme Gaël Monfils, dont la demi-finale à Roland Garros représente sa meilleure performance en Grand Chelem.
Le gazon est une surface qui réussit mieux à l’armada française, comme le prouve la présence de 3 joueurs tricolores en 8èmes de finale à Wimbledon l’an dernier, dont le quart de finale de Tsonga, mais aussi le quart d’Arnaud Clément en 2008. On peut également citer le titre de Michael Llodra à Eastbourne. Le gazon est donc une surface plus prolifique que la terre battue pour les français.
Le dur réussit moyennement bien au français. C’est une surface qui réussit particulièrement bien aux leaders comme Tsonga, finaliste en 2008 de l’Open d’Australie et récent demi-finaliste, mais aussi un quart de finale de Gilles Simon en 2009. Clément y brilla également par le passé (finaliste en 2001) mais il est désormais plus proche d’une fin de carrière.
L’US Open est moins prolifique en termes de performances, le meilleur français de ces dernières années étant Gaël Monfils, quart de finaliste il y a quelques mois.
L’indoor, avec notamment le tournoi à domicile de Paris Bercy, permet aux français de briller. Ainsi, Gaël Monfils s’est hissé en finale de ce Masters 1000, et Llodra en demi-finale. Citons également le titre de Monfils à Montpellier en octobre dernier.
Néanmoins, les français, même s’ils ne sont que peu performants lors de « grands tournois » (Grand Chelem, Masters 1000) au vu des titres, glanent de nombreux titres aux échelons inférieurs. Privé de titres en 2010, Tsonga en a trusté 3 en 2009, Monfils reste sur un titre à Montpellier l’an passé, Llodra deux, Simon et Gasquet un. Parmi ces titres, nombreux ont été acquis sur le sol français, ce qui démontre l’importance du soutien du public pour les tricolores (Marseille, Nice, Montpellier, Metz).
Sur un plan collectif en revanche, la France se situe au rang des meilleures nations, comme le prouve la récente finale (et terrible déception) en Coupe Davis face à l’équipe de Serbie. Un groupe France est donc bien présent et ce groupe brille au niveau des performances. Tsonga et Monfils sont les joueurs régulièrement appelés en simple, Benneteau, Llodra et Clément se disputant les places en double. Gasquet et Simon sont également présents en tant que réservistes. Ils tenteront donc cette année de briller à nouveau dans cette compétition après leurs exploits de l’an passé, notamment la victoire resplendissante face à l’Espagne 5 à 0.
Les Français ont donc de meilleures chances collectivement qu’individuellement. De bonnes performances en Grand Chelem ne sont pas à exclure, loin de la, mais il est dur de bien y figurer, et ce pour un nombre restreint de joueurs. Il faudra donc pour les tricolores miser sur des tournois de moindre importance. La Coupe Davis sera également primordiale tout au long de la saison.
Publié sur : Culture Sport - En route pour 2011 : Et les Français ?
Malgré la présence d’un tournoi du Grand Chelem sur le sol français, c’est à Roland Garros que les français brillent le moins ces dernières saisons, comme le démontre la présence d’un seul joueur français au 3ème tour l’an passé, Jo Wilfried Tsonga. La pression est-elle trop fore pour les locaux ? Ou doit-on plutôt se pencher sur la formation française de tennis, n’ayant à sa disposition que très peu de cours en ocre, la majorité étant en ciment pour s’entraîner sur dur ?
Néanmoins, certains joueurs arrivent à percer, comme Gaël Monfils, dont la demi-finale à Roland Garros représente sa meilleure performance en Grand Chelem.
Le gazon est une surface qui réussit mieux à l’armada française, comme le prouve la présence de 3 joueurs tricolores en 8èmes de finale à Wimbledon l’an dernier, dont le quart de finale de Tsonga, mais aussi le quart d’Arnaud Clément en 2008. On peut également citer le titre de Michael Llodra à Eastbourne. Le gazon est donc une surface plus prolifique que la terre battue pour les français.
Le dur réussit moyennement bien au français. C’est une surface qui réussit particulièrement bien aux leaders comme Tsonga, finaliste en 2008 de l’Open d’Australie et récent demi-finaliste, mais aussi un quart de finale de Gilles Simon en 2009. Clément y brilla également par le passé (finaliste en 2001) mais il est désormais plus proche d’une fin de carrière.
L’US Open est moins prolifique en termes de performances, le meilleur français de ces dernières années étant Gaël Monfils, quart de finaliste il y a quelques mois.
L’indoor, avec notamment le tournoi à domicile de Paris Bercy, permet aux français de briller. Ainsi, Gaël Monfils s’est hissé en finale de ce Masters 1000, et Llodra en demi-finale. Citons également le titre de Monfils à Montpellier en octobre dernier.
Néanmoins, les français, même s’ils ne sont que peu performants lors de « grands tournois » (Grand Chelem, Masters 1000) au vu des titres, glanent de nombreux titres aux échelons inférieurs. Privé de titres en 2010, Tsonga en a trusté 3 en 2009, Monfils reste sur un titre à Montpellier l’an passé, Llodra deux, Simon et Gasquet un. Parmi ces titres, nombreux ont été acquis sur le sol français, ce qui démontre l’importance du soutien du public pour les tricolores (Marseille, Nice, Montpellier, Metz).
Sur un plan collectif en revanche, la France se situe au rang des meilleures nations, comme le prouve la récente finale (et terrible déception) en Coupe Davis face à l’équipe de Serbie. Un groupe France est donc bien présent et ce groupe brille au niveau des performances. Tsonga et Monfils sont les joueurs régulièrement appelés en simple, Benneteau, Llodra et Clément se disputant les places en double. Gasquet et Simon sont également présents en tant que réservistes. Ils tenteront donc cette année de briller à nouveau dans cette compétition après leurs exploits de l’an passé, notamment la victoire resplendissante face à l’Espagne 5 à 0.
Les Français ont donc de meilleures chances collectivement qu’individuellement. De bonnes performances en Grand Chelem ne sont pas à exclure, loin de la, mais il est dur de bien y figurer, et ce pour un nombre restreint de joueurs. Il faudra donc pour les tricolores miser sur des tournois de moindre importance. La Coupe Davis sera également primordiale tout au long de la saison.
Publié sur : Culture Sport - En route pour 2011 : Et les Français ?