A l’aube d’une nouvelle saison qui vient de débuter par le tournoi d’exhibition d’Abu Dhabi, remporté par Rafael Nadal aux dépens de Roger Federer (7-6 7-6), mais aussi par trois tournois de catégories ATP 250 à Doha, Brisbane et Chennai, Culture Sport vous propose une présentation des joueurs à suivre tout au long de cette nouvelle saison palpitante. Aujourd’hui, place à l’armada espagnole, encore très bien placée en ce début de saison 2011.
L’Espagne est une des nations les plus représentées dans le tennis professionnel mondial, avec pas moins de 14 joueurs dans le Top 100 mondial, dont 10 dans le top 50 et 4 dans les 15 meilleurs mondiaux. L’armada espagnole est donc superbement bien placée, sure de sa force.
Le leader de la nation espagnole est sans conteste Rafael Nadal, numéro un mondial, auréolé de sa saison 2010 quasi-parfaite. De nombreux autres joueurs ont également un profil très intéressant. Commençons par David Ferrer, actuel 7ème mondial, à trois positions de son meilleur rang occupé en 2008. Toujours présent dans les compétitions importantes, c’est un joueur qui brille par sa régularité. Ses meilleurs résultats sont obtenues sur terre battue, comme tout bon espagnol, avec notamment une finale à Buenos Aires, un titre à Acapulco, deux demi-finales à Monte Carlo et Barcelone, ainsi qu’une finale à Rome en Masters 1000 battu par son leader national et maître de la surface Rafael Nadal, qui remporte la majorité de ses confrontations avec ses compatriotes. Le dur est une surface sur laquelle il dégage également de bonnes sensations, mais hélas il y est trop irrégulier, au contraire des surfaces rapides en indoor, qui lui ont permis de décrocher un titre à Valence en novembre dernier, et de participer ainsi au Masters, mais qui fut trop relevé pour lui, usé physiquement par sa saison. Le droitier espagnol peut donc encore réaliser de très bonnes performances au cours de la saison à venir.
Fernando Verdasco, l’autre ogre espagnol, « numéro deux » ibérique est également un joueur à suivre de très près cette saison. Il brille aussi par une régularité certaine, hormis quelques passages à vide qui lui font défaut, comme par exemple une élimination au premier tour de Wimbledon 2010. Il reste néanmoins un joueur redoutable qui, dans la lignée de Rafael Nadal, adapte progressivement son jeu à d’autres surfaces que la terre battue pour pouvoir briller hors de cette surface. Ainsi, son jeu sur dur devient de plus en plus précis et efficace, ce qui lui a notamment permis de se hisser en demi-finale de l’Open d’Australie 2009 qu’il a perdu au terme d’un match fou de près de cinq heures, mais également d’être présent consécutivement en quart de finale à Flushing Meadow ces deux dernières années. C’est cependant sur terre battue que ses résultats demeurent les meilleurs, décrochant l’an passé un titre à Barcelone et une finale à Monte Carlo et à Nice. C’est un joueur qui peut également briller sur indoor, s’appuyant sur sa frappe très puissante en coup droit et une première balle redoutable, comme le prouve son titre à San José contre le joueur expérimenté qu’est Andy Roddick.
Nicolas Almagro, 15ème mondial à l’ATP, est le représentant typique de l’Espagne, sa surface de prédilection étant la terre battue. Faisant longtemps parti des meilleurs juniors mondiaux, Almagro est auteur d’une saison 2010 en demi teinte, ayant du mal à s’imposer sur des surfaces comme le dur ou le gazon. Il concentra donc la majeure partie de sa saison sur les tournois de terre battue, ce qui lui permit d’atteindre les quarts de finale à Roland Garros, sa meilleure performance à Paris, mais aussi d’empocher deux titres à Bastad et Gstaad. Si Almagro veut se hisser plus haut dans la hiérarchie mondiale, il faut donc qu’il progresse sur des surfaces autres que l’ocre afin de mieux s’adapter.
Citons enfin des joueurs comme Albert Montanes, Juan Carlos Ferrero, Feliciano Lopez, Guillermo Garcia Lopez et consorts, tous prêts à emmener l’Espagne vers les sommets et bien sur de briller sur des tournois, notamment ceux sur terre battue, sur un plan individuel. En effet, l’objectif prioritaire pour l’Espagne pour cette saison 2011 est bien sur de récupérer le Saladier d’Argent, acquis en 2008 et 2009, et perdu l’an passé au profit de la Serbie après une défaite face à la France 5 à 0 en quarts de finale. Il faut néanmoins rappeler que l’Espagne était alors privée de son meilleur élément (tout comme la France qui était privée de Jo Wilfried Tsonga), à savoir Rafael Nadal, qui soignait sa blessure au genou. Cette défaite fut néanmoins vécue comme une grande désillusion, Verdasco et Ferrer n’ayant par assumé leur statut. La reconquête de ce trophée demeure donc une priorité pour la nation ibérique, qui a largement les moyens d’emporter ce dernier au vu des éléments composant l’équipe espagnole.
Publié sur : Culture Sport - En route vers 2011 : L'armada espagnole plus présente que jamais
Le leader de la nation espagnole est sans conteste Rafael Nadal, numéro un mondial, auréolé de sa saison 2010 quasi-parfaite. De nombreux autres joueurs ont également un profil très intéressant. Commençons par David Ferrer, actuel 7ème mondial, à trois positions de son meilleur rang occupé en 2008. Toujours présent dans les compétitions importantes, c’est un joueur qui brille par sa régularité. Ses meilleurs résultats sont obtenues sur terre battue, comme tout bon espagnol, avec notamment une finale à Buenos Aires, un titre à Acapulco, deux demi-finales à Monte Carlo et Barcelone, ainsi qu’une finale à Rome en Masters 1000 battu par son leader national et maître de la surface Rafael Nadal, qui remporte la majorité de ses confrontations avec ses compatriotes. Le dur est une surface sur laquelle il dégage également de bonnes sensations, mais hélas il y est trop irrégulier, au contraire des surfaces rapides en indoor, qui lui ont permis de décrocher un titre à Valence en novembre dernier, et de participer ainsi au Masters, mais qui fut trop relevé pour lui, usé physiquement par sa saison. Le droitier espagnol peut donc encore réaliser de très bonnes performances au cours de la saison à venir.
Fernando Verdasco, l’autre ogre espagnol, « numéro deux » ibérique est également un joueur à suivre de très près cette saison. Il brille aussi par une régularité certaine, hormis quelques passages à vide qui lui font défaut, comme par exemple une élimination au premier tour de Wimbledon 2010. Il reste néanmoins un joueur redoutable qui, dans la lignée de Rafael Nadal, adapte progressivement son jeu à d’autres surfaces que la terre battue pour pouvoir briller hors de cette surface. Ainsi, son jeu sur dur devient de plus en plus précis et efficace, ce qui lui a notamment permis de se hisser en demi-finale de l’Open d’Australie 2009 qu’il a perdu au terme d’un match fou de près de cinq heures, mais également d’être présent consécutivement en quart de finale à Flushing Meadow ces deux dernières années. C’est cependant sur terre battue que ses résultats demeurent les meilleurs, décrochant l’an passé un titre à Barcelone et une finale à Monte Carlo et à Nice. C’est un joueur qui peut également briller sur indoor, s’appuyant sur sa frappe très puissante en coup droit et une première balle redoutable, comme le prouve son titre à San José contre le joueur expérimenté qu’est Andy Roddick.
Nicolas Almagro, 15ème mondial à l’ATP, est le représentant typique de l’Espagne, sa surface de prédilection étant la terre battue. Faisant longtemps parti des meilleurs juniors mondiaux, Almagro est auteur d’une saison 2010 en demi teinte, ayant du mal à s’imposer sur des surfaces comme le dur ou le gazon. Il concentra donc la majeure partie de sa saison sur les tournois de terre battue, ce qui lui permit d’atteindre les quarts de finale à Roland Garros, sa meilleure performance à Paris, mais aussi d’empocher deux titres à Bastad et Gstaad. Si Almagro veut se hisser plus haut dans la hiérarchie mondiale, il faut donc qu’il progresse sur des surfaces autres que l’ocre afin de mieux s’adapter.
Citons enfin des joueurs comme Albert Montanes, Juan Carlos Ferrero, Feliciano Lopez, Guillermo Garcia Lopez et consorts, tous prêts à emmener l’Espagne vers les sommets et bien sur de briller sur des tournois, notamment ceux sur terre battue, sur un plan individuel. En effet, l’objectif prioritaire pour l’Espagne pour cette saison 2011 est bien sur de récupérer le Saladier d’Argent, acquis en 2008 et 2009, et perdu l’an passé au profit de la Serbie après une défaite face à la France 5 à 0 en quarts de finale. Il faut néanmoins rappeler que l’Espagne était alors privée de son meilleur élément (tout comme la France qui était privée de Jo Wilfried Tsonga), à savoir Rafael Nadal, qui soignait sa blessure au genou. Cette défaite fut néanmoins vécue comme une grande désillusion, Verdasco et Ferrer n’ayant par assumé leur statut. La reconquête de ce trophée demeure donc une priorité pour la nation ibérique, qui a largement les moyens d’emporter ce dernier au vu des éléments composant l’équipe espagnole.
Publié sur : Culture Sport - En route vers 2011 : L'armada espagnole plus présente que jamais