Un pronostic ? Impossible
Seul Novak Djokovic a les capacités de faire tomber le Roi Nadal au meilleur des cinq sets. Il l'a démontré par le passé, et tout récemment en capitale italienne, lui qui a déjà battu quatre fois Rafa sur terre, un record. Mais de là à le faire à Roland, il y a un pas, un gouffre même. D'autant plus que le Serbe a paru diminué physiquement lors de sa demie contre Gulbis. Au contraire d'un Espagnol, que l'on annonçait en méforme avant la quinzaine, lui qui n'avait gagné qu'un titre sur terre pendant le printemps. Mais Nadal reste Nadal, c'est à dire un champion hors-normes au mental d'acier. Retrouvant son meilleur tennis au fil des matchs, il a récité sa meilleure partition en demies, pulvérisant un Murray bien trop tendre pour ce genre de rendez-vous. Le message était envoyé. Bien sûr qu'il faudrait compter sur lui. Comme depuis trois ans, les numéros un et deux mondiaux vont se retrouver, batailler, nous faire trembler d'excitation, de peur, nous faire chavirer et pleurer, de joie ou de désespoir. 42e rendez-vous d'une rivalité unique. Le sixième en finale de Grand Chelem, avec pour le moment un score de parité entre les deux monstres (3-3). Un 42e acte pour l'Histoire, tant les enjeux sont importants. L'Histoire avec un grand H, bien évidemment. D'un 14e Majeur pour le Majorquin à un trône retrouvé pour le Djoker, quelle meilleure motivation pourraient-ils avoir ? Premiers coups de raquette sous les coups de 15 heures, dans le temple Chatrier. Afin d'affirmer une suprématie. Afin de conquérir Roland. Pour une dose de rêve garantie. Maestros, à vous de jouer !
Publié sur : WeLoveTennis - Nadal-Djokovic, à la vie à l'amor