Dominique Strauss-Kahn au tribunal, dans les rangs des accusés, un fait qui en deviendrait presque récurrent. Ô ce charmant monde de la politique, pouvoir, pouvoir et encore pouvoir et... oh mince ça dérape. DSK, l’ancien big boss de l’économie planétaire, aura au moins pour lui le mérite de l'originalité. Pas sûr que ça le console. Certains préfèrent arriver à la case procès en profitant de vieilles dames, en hissant la magouille, les détournements et les escroqueries au rang de profession. DSK préfère assouvir ses pulsions dans des chambres d'hôtel. Original.
Mais revenons-en au fait. Le Carltongate que vit en ce moment la capitale des Flandres - à peine exagéré avec seulement 300 journalistes venus de seulement 20 pays, piètre score - ce Carltongate passionne la foule médiatique. Pas sur qu’elle passionne autant le lecteur lambda bien installé dans son canapé ou l’auditeur x, mécontent de ne pas voir 30 minutes du sacro-saint JT de Pernault entièrement consacré à la neige qui tombe en hiver. En ferait-on trop, sur tous ces sujets ? A peine. Nous voici seulement au deuxième jour de ce procès que certains qualifient déjà de celui de la « décennie », en attendant le prochain dans quelques mois, que déjà sonnent l’heure des conclusions, des emballements médiatiques incessants. Voici quatre ans que l’affaire du Carlton fait les choux gras du monde médiatique, pire qu’un combat de boxe se prolongeant jusqu’au 12e round, Et voilà que l’on offre des semaines entière de bonus. Épisode 1 Sofitel. Épisode 2 Carlton. Résumé : acharnement, surexposition et surmédiatisation. Faut-il juger Strauss-Kahn et ses compagnons de chambre ? Bien sur que oui. Faut-il installer le procès comme événement central de l’actualité nationale (voir internationale), ça se discute, comme disait Jean-Luc. Ha et sinon, comment ça va au Nigéria ? Mieux qu’à Kobané sans doute. C’est où ça d’ailleurs ?
Je retiendrai un fait amusant de toute cette affaire. Dans son sens général, un politique, oui oui un politique, vous avez bien entendu, se retrouve au tribunal. Pourrait-il un jour atteindre la case prison pour ses actes ? Sans passer par la case départ et toucher 200 000€ bien entendu. Fait ô combien rarissime dans l’histoire politique française. Non, on ne va quand même pas condamner un politique voyons. Il suffit de demander à un certain Patrick Balkany, champion olympique et multi-couronné de la discipline, pour s’en rendre compte. Détournement de fonds publics, blanchissement de fraude fiscale, prise illégale d’intérêts, harcèlement sexuel et bien d’autres, le magouilleur de l’extrême, celui qui se considère au passage comme je cite « l’homme le plus honnête du monde », tape dans tous les registres. Pour quel résultat ? De nombreuses amendes payées et quelques mois de prison avec sursis. Pas de quoi sabrer le champagne. Politique et prison, ces termes ne font pas bon ménage. DSK n’est certainement pas celui qui mérite le plus d’aller faire un tour dans nos geôles surpeuplées, loin de là. Mais qu’attendons-nous pour offrir un charmant séjour à quelques uns de nos « magouilleurs », avant qu’ils ne finissent complètement de ternir l’image de la politique dans notre pays ? Vite, ça urge !
Je retiendrai un fait amusant de toute cette affaire. Dans son sens général, un politique, oui oui un politique, vous avez bien entendu, se retrouve au tribunal. Pourrait-il un jour atteindre la case prison pour ses actes ? Sans passer par la case départ et toucher 200 000€ bien entendu. Fait ô combien rarissime dans l’histoire politique française. Non, on ne va quand même pas condamner un politique voyons. Il suffit de demander à un certain Patrick Balkany, champion olympique et multi-couronné de la discipline, pour s’en rendre compte. Détournement de fonds publics, blanchissement de fraude fiscale, prise illégale d’intérêts, harcèlement sexuel et bien d’autres, le magouilleur de l’extrême, celui qui se considère au passage comme je cite « l’homme le plus honnête du monde », tape dans tous les registres. Pour quel résultat ? De nombreuses amendes payées et quelques mois de prison avec sursis. Pas de quoi sabrer le champagne. Politique et prison, ces termes ne font pas bon ménage. DSK n’est certainement pas celui qui mérite le plus d’aller faire un tour dans nos geôles surpeuplées, loin de là. Mais qu’attendons-nous pour offrir un charmant séjour à quelques uns de nos « magouilleurs », avant qu’ils ne finissent complètement de ternir l’image de la politique dans notre pays ? Vite, ça urge !