La paire française composée de Corentin Denolly et Hugo Grenier est venu a bout des allemands Denis Kapric et Lukas Ruepke, en deux sets (7-6(2), 5-3 ab.), au premier tour de l'Open du Nord. Dominateurs, les français se sont pourtant fait peur à plusieurs reprises.
Entrée en matière réussie pour la jeune paire française. Corentin Denolly, 17 ans au compteur, et Hugo Grenier, 18 ans, classés aux alentours de la 800e place mondiale en double à l'ATP, faisaient lundi leurs grands débuts à l'Open du Nord, un tournoi Future organisé à Lille. Face à eux, Denis Kapric et Lukas Ruepke, respectivement 20 et 21 ans, qui naviguent aux mêmes positions au classement mondial. Dominateurs dans tous les domaines, les tricolores ont rapidement pris les devants, face à des allemands qui paraissaient dépassés. Usant - parfois à excès - de la diagonale et montant beaucoup au filet, afin de conclure rapidement l'échange, Denolly et Grenier ont vite étouffés la paire germanique. Mais c'est à 4-1 en leur faveur que la belle mécanique s'est quelque peu enrayée. Soudainement plus fébriles face à des allemands qui rentraient enfin dans la partie, grâce à de bons jeux de service et des premières balles retrouvées, le retard au score allait vite se combler. Ce n'est qu'au tie-break que le déclic allait intervenir. Très solides mentalement, efficaces au service et en retour, la paire Denolly/Grenier a survolé le jeu décisif (7-1) pour empocher le premier set.
Prime à l'offensive
Le deuxième set ne fut qu'une répétition du premier acte. Tout aussi décousu, mais toujours accroché. La paire française, profitant de sa belle complémentarité entre un droitier et un gaucher, déroutait les allemands d'entrée, s'offrant le break. Ces derniers, multipliant les fautes directes, se sont souvent retrouvés impuissants face aux français qui tentaient bien plus. Le passing long de ligne pour s'offrir le double break et mener 3-0 en est la plus belle preuve. Sans solutions, menés quatre jeux à rien, les allemands allaient alors refaire surface, à l'instar du premier set, profitant du relâchement du duo français. De 4-0 à 4-3, le schéma se répétait, alors même que Kapric paraissait handicapé par une douleur au doigt. Il ne pourra d'ailleurs aller au bout de la partie. Alors que les français se procuraient trois balles de match, le joueur allemand préféra abandonner, le doigt en sang. Un abandon qui envoie les français en quarts de finale du tournoi. Un quart qui s'annonce plus compliqué, puisqu'ils se frotteront aux têtes de série numéro 1, le belge Yannick Mertens et le néerlandais Boy Westerhof.
Prime à l'offensive
Le deuxième set ne fut qu'une répétition du premier acte. Tout aussi décousu, mais toujours accroché. La paire française, profitant de sa belle complémentarité entre un droitier et un gaucher, déroutait les allemands d'entrée, s'offrant le break. Ces derniers, multipliant les fautes directes, se sont souvent retrouvés impuissants face aux français qui tentaient bien plus. Le passing long de ligne pour s'offrir le double break et mener 3-0 en est la plus belle preuve. Sans solutions, menés quatre jeux à rien, les allemands allaient alors refaire surface, à l'instar du premier set, profitant du relâchement du duo français. De 4-0 à 4-3, le schéma se répétait, alors même que Kapric paraissait handicapé par une douleur au doigt. Il ne pourra d'ailleurs aller au bout de la partie. Alors que les français se procuraient trois balles de match, le joueur allemand préféra abandonner, le doigt en sang. Un abandon qui envoie les français en quarts de finale du tournoi. Un quart qui s'annonce plus compliqué, puisqu'ils se frotteront aux têtes de série numéro 1, le belge Yannick Mertens et le néerlandais Boy Westerhof.