Djokovic, Nadal, Murray, Federer, Ferrer, Tsonga, Berdych et Fish. Huit joueurs en quête du Graal. Tous en quête d’un même objectif : conquérir de main de maître le Masters, tournoi ô combien prestigieux qui réunit uniquement les huit meilleurs joueurs de l’année. Ultime passe d’armes de l’année, Londres réunit le gratin du tennis mondial et cherche en cette année 2011 son nouveau maître. Qui pour succéder à Federer, maître des lieux l’an passé ? Les noms ne manquent pas. Présentation.
Masters/ATP World Tour Finals
Créé en 1970 - Champions les plus titrés : Ivan Lendl, Roger Federer (5 titres)
Catégorie ATP - Prime au vainqueur : 1500 points maximum : 200 pour chaque victoire de poule, 400 pour la victoire en demi-finale, 500 pour la victoire en finale.
Dur indoor
Tenant du titre/Finaliste : FEDERER/Nadal (6-3, 3-6, 6-1)
GROUPE A
Djokovic - Murray - Ferrer - Berdych
DJOKOVIC, la marche de trop ?
Numéro un mondial incontesté et certain de le demeurer à l’issue du tournoi, Djokovic arrive en terre anglaise sur les rotules. Inarrêtable jusqu’à l’US Open, le Serbe est depuis victime de blessures au dos et à l’épaule. Blessures qui l’ont handicapé à Bâle et contraint à l’abandon à Bercy. En manque de rythme et encore convalescent, la question est de savoir si Djokovic aura encore le coup de rein nécessaire pour forcer le destin et remporter un onzième titre cette saison, trois Grand Chelems compris. Vainqueur du Masters en 2008, le Djoker se verrait bien rééditer pareille performance sur une surface dure en indoor qui lui réussit particulièrement bien. Mais le patron de 2011 accuse le coup en cette fin d’année et la concurrence sera extrêmement rude.
Djokovic au Masters
· Meilleure performance : vainqueur en 2008
· 4 participations (première participation : 2007)
· 15 matchs : 8 victoires, 7 défaites, soit 53% de victoires
· Demi-finaliste en 2010
MURRAY, une première à domicile ?
Andy Murray réalise la meilleure saison de sa carrière, ponctuée par quatre demi-finales en Grand Chelem. Jamais extrêmement performant lors de cette compétition, il a néanmoins l’avantage d’évoluer à domicile et donc d’avoir le soutien du public. Il arrive de plus sur ses terres avec un niveau de jeu retrouvé, qui lui a permis lors de la tournée en Asie de coiffer trois titres, dont un Masters 1000, et de s’emparer de la troisième place mondiale. Frais physiquement et bien en jambes, sur une surface qui lui permet de s’exprimer, Murray se présente comme l’un des favoris les plus sérieux pour le titre. Ne lui reste plus qu’à battre des joueurs au dessus de lui au classement, à l’image de Djokovic, chose qu’il parvient difficilement à réaliser sur l’ensemble de la saison, et à résister à la pression qui sera plus grande sur ses épaules. La Grande Bretagne attend toujours un titre majeur depuis Fred Perry… C’était en 1936, une éternité.
Murray au Masters
· Meilleure performance : demi-finaliste en 2008 et 2010
· 3 participations (première participation : 2008)
· 11 matchs : 7 victoires, 4 défaites, soit 64% de victoires
· Demi-finaliste en 2010
FERRER, outsider numéro un
On entend peu parler de lui, pourtant l’espagnol est cinquième mondial. Discret sur et en dehors des cours, le joueur n’en est pas moins l’un des plus régulier au fil de la saison. Deux titres en 2011, quatre finales, une demi-finale à Melbourne, huitième de finaliste dans les autres majeurs de la saison, Ferrer réalise une saison pleine, lui qui est avec Nadal l’un des joueurs à avoir disputé le plus de matchs cette saison (73 déjà). Confronté à Djokovic et Murray, il jouera plus la carte de l’outsider que celle du favori, un rôle auquel il est cantonné tout au long de la saison, en tant que premier homme derrière les « quatre fantastiques » indéboulonnables. Finaliste du Masters en 2007, il sera prêt à (re)marquer un grand coup si l’un des favoris manque à l’appel. Un Masters qui ne clôturera en revanche pas sa saison puisqu’il disputera la finale de Coupe Davis début décembre.
Ferrer au Masters
· Meilleure participation : finaliste en 2007
· 2 participations (première participation : 2007)
· 8 matchs : 4 victoires, 4 défaites, soit 50% de victoires
· Défait en phase de poules en 2010
BERDYCH, la surprise ?
Peu de grands coups d’éclats pour le Berdych version 2011 mais une régularité qui lui aura permis d’asseoir sa place dans les huit meilleurs joueurs de l’année. Excellent joueur sur ce type de surface, Berdych a les armes pour briller. Mais son inconstance chronique face aux cadors du circuit pourrait lui couter cher. Il reste cependant sur une confrontation victorieuse à Bercy face à Murray qui ne peut que le mettre dans le sens de la marche. En bonne condition physique par rapport à certains de ses adversaires, fraicheur ô combien importante en cette fin de saison, Berdych a les moyens de faire parler la poudre. Suffisant pour se hisser hors de la phase de poules ?
Berdych au Masters
· Meilleure participation : phases de poules en 2010
· 1 participation : 2010
· 3 matchs : 1 victoires, 2 défaites, soit 33% de victoires
· Défait en phase de poules en 2010
Publié sur : Culture Sport - Londres, le rendez-vous des maîtres (1/2)
Créé en 1970 - Champions les plus titrés : Ivan Lendl, Roger Federer (5 titres)
Catégorie ATP - Prime au vainqueur : 1500 points maximum : 200 pour chaque victoire de poule, 400 pour la victoire en demi-finale, 500 pour la victoire en finale.
Dur indoor
Tenant du titre/Finaliste : FEDERER/Nadal (6-3, 3-6, 6-1)
GROUPE A
Djokovic - Murray - Ferrer - Berdych
DJOKOVIC, la marche de trop ?
Numéro un mondial incontesté et certain de le demeurer à l’issue du tournoi, Djokovic arrive en terre anglaise sur les rotules. Inarrêtable jusqu’à l’US Open, le Serbe est depuis victime de blessures au dos et à l’épaule. Blessures qui l’ont handicapé à Bâle et contraint à l’abandon à Bercy. En manque de rythme et encore convalescent, la question est de savoir si Djokovic aura encore le coup de rein nécessaire pour forcer le destin et remporter un onzième titre cette saison, trois Grand Chelems compris. Vainqueur du Masters en 2008, le Djoker se verrait bien rééditer pareille performance sur une surface dure en indoor qui lui réussit particulièrement bien. Mais le patron de 2011 accuse le coup en cette fin d’année et la concurrence sera extrêmement rude.
Djokovic au Masters
· Meilleure performance : vainqueur en 2008
· 4 participations (première participation : 2007)
· 15 matchs : 8 victoires, 7 défaites, soit 53% de victoires
· Demi-finaliste en 2010
MURRAY, une première à domicile ?
Andy Murray réalise la meilleure saison de sa carrière, ponctuée par quatre demi-finales en Grand Chelem. Jamais extrêmement performant lors de cette compétition, il a néanmoins l’avantage d’évoluer à domicile et donc d’avoir le soutien du public. Il arrive de plus sur ses terres avec un niveau de jeu retrouvé, qui lui a permis lors de la tournée en Asie de coiffer trois titres, dont un Masters 1000, et de s’emparer de la troisième place mondiale. Frais physiquement et bien en jambes, sur une surface qui lui permet de s’exprimer, Murray se présente comme l’un des favoris les plus sérieux pour le titre. Ne lui reste plus qu’à battre des joueurs au dessus de lui au classement, à l’image de Djokovic, chose qu’il parvient difficilement à réaliser sur l’ensemble de la saison, et à résister à la pression qui sera plus grande sur ses épaules. La Grande Bretagne attend toujours un titre majeur depuis Fred Perry… C’était en 1936, une éternité.
Murray au Masters
· Meilleure performance : demi-finaliste en 2008 et 2010
· 3 participations (première participation : 2008)
· 11 matchs : 7 victoires, 4 défaites, soit 64% de victoires
· Demi-finaliste en 2010
FERRER, outsider numéro un
On entend peu parler de lui, pourtant l’espagnol est cinquième mondial. Discret sur et en dehors des cours, le joueur n’en est pas moins l’un des plus régulier au fil de la saison. Deux titres en 2011, quatre finales, une demi-finale à Melbourne, huitième de finaliste dans les autres majeurs de la saison, Ferrer réalise une saison pleine, lui qui est avec Nadal l’un des joueurs à avoir disputé le plus de matchs cette saison (73 déjà). Confronté à Djokovic et Murray, il jouera plus la carte de l’outsider que celle du favori, un rôle auquel il est cantonné tout au long de la saison, en tant que premier homme derrière les « quatre fantastiques » indéboulonnables. Finaliste du Masters en 2007, il sera prêt à (re)marquer un grand coup si l’un des favoris manque à l’appel. Un Masters qui ne clôturera en revanche pas sa saison puisqu’il disputera la finale de Coupe Davis début décembre.
Ferrer au Masters
· Meilleure participation : finaliste en 2007
· 2 participations (première participation : 2007)
· 8 matchs : 4 victoires, 4 défaites, soit 50% de victoires
· Défait en phase de poules en 2010
BERDYCH, la surprise ?
Peu de grands coups d’éclats pour le Berdych version 2011 mais une régularité qui lui aura permis d’asseoir sa place dans les huit meilleurs joueurs de l’année. Excellent joueur sur ce type de surface, Berdych a les armes pour briller. Mais son inconstance chronique face aux cadors du circuit pourrait lui couter cher. Il reste cependant sur une confrontation victorieuse à Bercy face à Murray qui ne peut que le mettre dans le sens de la marche. En bonne condition physique par rapport à certains de ses adversaires, fraicheur ô combien importante en cette fin de saison, Berdych a les moyens de faire parler la poudre. Suffisant pour se hisser hors de la phase de poules ?
Berdych au Masters
· Meilleure participation : phases de poules en 2010
· 1 participation : 2010
· 3 matchs : 1 victoires, 2 défaites, soit 33% de victoires
· Défait en phase de poules en 2010
Publié sur : Culture Sport - Londres, le rendez-vous des maîtres (1/2)
GROUPE B
Nadal - Federer - Tsonga - Fish
NADAL, la dernière marche ?
Le Masters, dernier grand titre qui manque au palmarès de l’Espagnol, déjà détenteur des quatre tournois du Grand Chelem, de la Coupe Davis et de l’or olympique. 2011 sera-t-elle l’année du Majorquin, finaliste malheureux face à Federer l’an passé ? Rien n’est moins sur car Rafa n’arrive pas à Londres dans des conditions idéales. Absent des cours depuis un mois et sa défaite surprise à Shanghai, Nadal est lui aussi sur les rotules en cette fin de saison, particulièrement éprouvante pour lui. Eternel problème de l’Espagnol, cette usure physique, lui qui a déjà joué cette saison pas moins de 79 matchs. Et sa saison n’est pas finie, la Coupe Davis arrive en dessert. A Londres, Nadal voudra conquérir le seul titre qui lui fait défaut, sur la surface qu’il maîtrise le moins. Chose bien délicate pour lui, qui est en manque de confiance cette saison, ponctuée par seulement trois titres, tous acquis sur terre battue. Point positif, il ne retrouvera pas lors de la phase de poules Djokovic, qui l’a battu six fois sur six cette saison. Combattant infatigable qu’il est, Nadal a cependant les moyens de sortir l’artillerie lourde, mental et physique faisant souvent chez lui bon ménage.
Nadal au Masters
· Meilleure performance : finaliste en 2010
· 6 participations (4 réellement, deux forfaits sur blessure en 2005 et 2008)
· 16 matchs : 8 victoires, 8 défaites, soit 50% de victoires
· Finaliste en 2010
FEDERER, sixième rugissante ?
Quintuple vainqueur de l’épreuve, Federer est l’éternel favori de ce Masters. D’autant plus qu’il arrive à Londres sur les chapeaux de roue, le tennis étincelant retrouvé. Bâle et Bercy conquises ces dernières semaines, la forme est au rendez-vous. Plus frais physiquement que Nadal et Djokovic, tous deux sur les rotules, il peut également s’appuyer sur sa force de frappe sur le dur indoor, une surface qui convient à merveille au maestro suisse. Deux enjeux pour lui : un sixième titre dans la compétition, ce qui serait un record, et terminer l’année à la place de numéro trois mondial. Pour cela, il retrouvera sur sa route son ennemi favori, Nadal, face à qui il mène par trois confrontations à zéro au Masters. En parfaite condition physique, ce Federer à la confiance retrouvée est plus que jamais en course pour faire tomber tous les records.
Federer au Masters
· Meilleure performance : vainqueur en 2003, 2004, 2006, 2007 et 2010
· 9 participations (première participation : 2002)
· 41 matchs : 34 victoires, 7 défaites, soit 83% de victoires
· Vainqueur en 2010
TSONGA, que du bonus
Troisième voyage londonien pour Tsonga, qui avait participé aux Masters de 2008, puis de 2009 en tant que remplaçant. Une participation en tant que titulaire cette année amplement méritée au vu de sa folle saison. Deux titres au compteur, une demi-finale à Wimbledon, un quart de finale à l’US Open, le Masters vient donc récompenser une saison bien remplie. Sue le dur indoor anglais, Tsonga a les cartes pour briller. C’est en effet une surface qui lui convient parfaitement, sa finale à Bercy la semaine dernière l’illustre parfaitement. Une finale perdue face à Federer, qu’il aura justement l’occasion de recroiser dans ce groupe. Frais physiquement, Tsonga pourra-t-il cependant aller loin face aux cadors ? La France attend toujours un finaliste dans l’épreuve depuis Sébastien Grosjean il y a tout juste dix ans…
Tsonga au Masters
· Meilleure performance : phase de poules en 2008
· 1 participation
· 3 matchs : 1 victoire, 2 défaites, soit 33% de victoires
· Pas qualifié pour l’édition 2010
FISH, le Masters pour sortir de l’oubli ?
Pour la première fois de sa carrière, Fish est dans le top dix mondial, numéro un américain devant l’indéboulonnable Roddick. Pourtant Fish fait peu parler de lui, malgré de très bons résultats. Vainqueur à Atlanta, finaliste à Los Angeles et à Montréal pour cumuler 42 victoires cette saison, Fish est particulièrement adroit sur dur et sur indoor, ce qui le favorisera à Londres. Néanmoins, la concurrence accrue au sein du groupe lui laisse peu de raison d’espérer, surtout que ses confrontations face aux tous meilleurs ne penchent pas en sa faveur. De plus, il arrive à Londres blessé à la cuisse gauche, ce qui l’aura privé des tournois de Bâle et Bercy. Mais numéro huit mondial qu’il est, il n’a absolument rien à perdre au cours de la semaine. L’invité surprise parfait.
Fish au Masters
· Aucune participation
TIPSAREVIC/ALMAGRO, remplaçants de luxe
Respectivement neuvième et dixième au classement Race, Tipsarevic et Almagro seront aussi du voyage à Londres, si l’un, ou plusieurs, des huit titulaires déclare forfait. 2011 est la plus belle saison du Serbe, qui a cette année remporté ses deux premiers titres sur le circuit. Joueur flamboyant sur le dur et l’indoor, le neuvième mondial va devoir regarder ses compagnons des tribunes. Mais nul doute que sa participation serait fort intéressante s’il devait entrer en jeu. Almagro en revanche est auteur d’une saison beaucoup moins constante et sans coups d’éclats. Seuls des tournois moins riches en termes de points lui ont permis d’assurer sa dixième place au classement (trois titres en ATP 250), lui qui n’a pas brillé en Grand Chelem. Les chances qu’il prenne part au jeu restent cependant très minces, lui qui n’est pas un spécialiste de la surface.
Tipsarevic/Almagro au Masters
· Aucune participation
Début des matchs de poule ce dimanche à 15 heures avec le match opposant Tsonga à Federer. La suite à 21 heures avec le match Nadal-Fish. Le groupe A commencera lui son périple lundi.
Publié sur : Culture Sport - Londres, le rendez-vous des maîtres (2/2)
Nadal - Federer - Tsonga - Fish
NADAL, la dernière marche ?
Le Masters, dernier grand titre qui manque au palmarès de l’Espagnol, déjà détenteur des quatre tournois du Grand Chelem, de la Coupe Davis et de l’or olympique. 2011 sera-t-elle l’année du Majorquin, finaliste malheureux face à Federer l’an passé ? Rien n’est moins sur car Rafa n’arrive pas à Londres dans des conditions idéales. Absent des cours depuis un mois et sa défaite surprise à Shanghai, Nadal est lui aussi sur les rotules en cette fin de saison, particulièrement éprouvante pour lui. Eternel problème de l’Espagnol, cette usure physique, lui qui a déjà joué cette saison pas moins de 79 matchs. Et sa saison n’est pas finie, la Coupe Davis arrive en dessert. A Londres, Nadal voudra conquérir le seul titre qui lui fait défaut, sur la surface qu’il maîtrise le moins. Chose bien délicate pour lui, qui est en manque de confiance cette saison, ponctuée par seulement trois titres, tous acquis sur terre battue. Point positif, il ne retrouvera pas lors de la phase de poules Djokovic, qui l’a battu six fois sur six cette saison. Combattant infatigable qu’il est, Nadal a cependant les moyens de sortir l’artillerie lourde, mental et physique faisant souvent chez lui bon ménage.
Nadal au Masters
· Meilleure performance : finaliste en 2010
· 6 participations (4 réellement, deux forfaits sur blessure en 2005 et 2008)
· 16 matchs : 8 victoires, 8 défaites, soit 50% de victoires
· Finaliste en 2010
FEDERER, sixième rugissante ?
Quintuple vainqueur de l’épreuve, Federer est l’éternel favori de ce Masters. D’autant plus qu’il arrive à Londres sur les chapeaux de roue, le tennis étincelant retrouvé. Bâle et Bercy conquises ces dernières semaines, la forme est au rendez-vous. Plus frais physiquement que Nadal et Djokovic, tous deux sur les rotules, il peut également s’appuyer sur sa force de frappe sur le dur indoor, une surface qui convient à merveille au maestro suisse. Deux enjeux pour lui : un sixième titre dans la compétition, ce qui serait un record, et terminer l’année à la place de numéro trois mondial. Pour cela, il retrouvera sur sa route son ennemi favori, Nadal, face à qui il mène par trois confrontations à zéro au Masters. En parfaite condition physique, ce Federer à la confiance retrouvée est plus que jamais en course pour faire tomber tous les records.
Federer au Masters
· Meilleure performance : vainqueur en 2003, 2004, 2006, 2007 et 2010
· 9 participations (première participation : 2002)
· 41 matchs : 34 victoires, 7 défaites, soit 83% de victoires
· Vainqueur en 2010
TSONGA, que du bonus
Troisième voyage londonien pour Tsonga, qui avait participé aux Masters de 2008, puis de 2009 en tant que remplaçant. Une participation en tant que titulaire cette année amplement méritée au vu de sa folle saison. Deux titres au compteur, une demi-finale à Wimbledon, un quart de finale à l’US Open, le Masters vient donc récompenser une saison bien remplie. Sue le dur indoor anglais, Tsonga a les cartes pour briller. C’est en effet une surface qui lui convient parfaitement, sa finale à Bercy la semaine dernière l’illustre parfaitement. Une finale perdue face à Federer, qu’il aura justement l’occasion de recroiser dans ce groupe. Frais physiquement, Tsonga pourra-t-il cependant aller loin face aux cadors ? La France attend toujours un finaliste dans l’épreuve depuis Sébastien Grosjean il y a tout juste dix ans…
Tsonga au Masters
· Meilleure performance : phase de poules en 2008
· 1 participation
· 3 matchs : 1 victoire, 2 défaites, soit 33% de victoires
· Pas qualifié pour l’édition 2010
FISH, le Masters pour sortir de l’oubli ?
Pour la première fois de sa carrière, Fish est dans le top dix mondial, numéro un américain devant l’indéboulonnable Roddick. Pourtant Fish fait peu parler de lui, malgré de très bons résultats. Vainqueur à Atlanta, finaliste à Los Angeles et à Montréal pour cumuler 42 victoires cette saison, Fish est particulièrement adroit sur dur et sur indoor, ce qui le favorisera à Londres. Néanmoins, la concurrence accrue au sein du groupe lui laisse peu de raison d’espérer, surtout que ses confrontations face aux tous meilleurs ne penchent pas en sa faveur. De plus, il arrive à Londres blessé à la cuisse gauche, ce qui l’aura privé des tournois de Bâle et Bercy. Mais numéro huit mondial qu’il est, il n’a absolument rien à perdre au cours de la semaine. L’invité surprise parfait.
Fish au Masters
· Aucune participation
TIPSAREVIC/ALMAGRO, remplaçants de luxe
Respectivement neuvième et dixième au classement Race, Tipsarevic et Almagro seront aussi du voyage à Londres, si l’un, ou plusieurs, des huit titulaires déclare forfait. 2011 est la plus belle saison du Serbe, qui a cette année remporté ses deux premiers titres sur le circuit. Joueur flamboyant sur le dur et l’indoor, le neuvième mondial va devoir regarder ses compagnons des tribunes. Mais nul doute que sa participation serait fort intéressante s’il devait entrer en jeu. Almagro en revanche est auteur d’une saison beaucoup moins constante et sans coups d’éclats. Seuls des tournois moins riches en termes de points lui ont permis d’assurer sa dixième place au classement (trois titres en ATP 250), lui qui n’a pas brillé en Grand Chelem. Les chances qu’il prenne part au jeu restent cependant très minces, lui qui n’est pas un spécialiste de la surface.
Tipsarevic/Almagro au Masters
· Aucune participation
Début des matchs de poule ce dimanche à 15 heures avec le match opposant Tsonga à Federer. La suite à 21 heures avec le match Nadal-Fish. Le groupe A commencera lui son périple lundi.
Publié sur : Culture Sport - Londres, le rendez-vous des maîtres (2/2)