Fondé en 1944, le club Le Siècle réunit mensuellement les représentants des milieux dirigeants français. Lieu de sociabilité idéal, il symbolise le rapprochement entre les hommes politiques et le monde de la presse.
Le Siècle est un club rassemblant la prétendue élite de la société française. Certains journalistes, de nombreux politiques, quelques industriels et patrons d’entreprise, s’y retrouvent. S'y côtoient par exemple Louis Gallois, Guillaume Pepy pour les entreprises, Manuel Valls, Nicolas Sarkozy pour les politiques et Arlette Chabot ou encore David Pujadas pour les journalistes. Dans ce club, il n’est plus question de savoir quel est le rapprochement entre presse et pouvoir mais de connaitre le degré de ce rapprochement. Ce club a été fondé en 1944 par Georges Bérard Quelin. C’est un club de sociabilité mais assez fermé regroupant les milieux stratégiques du pouvoir. Une cotisation de 160 € est nécessaire pour y entrer. C’est donc un club qui a une importance symbolique grâce à ses membres. Un jury se réunit en effet pour accepter ou non la candidature d’un nouveau membre. On peut être aussi invité et non membre permanent. Il y a une dizaine de diners au cours de l’année.
Une séparation de moins en moins évidente
Ce genre d’institutions reflète les dérives que la démocratie peut subir. La séparation des pouvoirs est de moins en moins évidente, les frontières sont de moins en moins flagrantes. Cette organisation, s’apparentant vu de loin à une secte, n’est pourtant pas secrète mais reflète bel et bien le rapprochement entre certaines élites ; des élites que l’on retrouve à Paris en majorité. Ce club, qui ne prend pas de décisions et ne fait que des réunions informelles, est assez critiqué. Les contacts se font à cet endroit mais surtout des amitiés se créent. La frontière entre amitié et contacts professionnels devient de moins en moins tenue. Des contre-événements ont lieu pour montrer le fossé entre le peuple et cette élite. Il faut donc voir que de telles réunions peuvent légitimer poser un problème d’éthique pour les professionnels mais il ne faut pas cependant voire en ces réunions des préparations complotistes par les tenants de chaque pouvoir.
Journalistes et politiques sont donc loin d’être aussi opposés qu’ils se plaisent bien souvent à montrer.
Une séparation de moins en moins évidente
Ce genre d’institutions reflète les dérives que la démocratie peut subir. La séparation des pouvoirs est de moins en moins évidente, les frontières sont de moins en moins flagrantes. Cette organisation, s’apparentant vu de loin à une secte, n’est pourtant pas secrète mais reflète bel et bien le rapprochement entre certaines élites ; des élites que l’on retrouve à Paris en majorité. Ce club, qui ne prend pas de décisions et ne fait que des réunions informelles, est assez critiqué. Les contacts se font à cet endroit mais surtout des amitiés se créent. La frontière entre amitié et contacts professionnels devient de moins en moins tenue. Des contre-événements ont lieu pour montrer le fossé entre le peuple et cette élite. Il faut donc voir que de telles réunions peuvent légitimer poser un problème d’éthique pour les professionnels mais il ne faut pas cependant voire en ces réunions des préparations complotistes par les tenants de chaque pouvoir.
Journalistes et politiques sont donc loin d’être aussi opposés qu’ils se plaisent bien souvent à montrer.