Qui dit mois de janvier dit bonnes affaires soldées. Néanmoins, en ce début d’année, les clients ne sont pas nombreux à se presser dans les boutiques. La faute à la météo, mais aussi aux réductions, qui ne sont pas encore très élevées. Des débuts poussifs pour de nombreuses enseignes, qui espèrent bien se rattraper par la suite.
20 % de réduction par ici, 30 % quelques mètres plus loin, et le compteur ne fait que s’emballer au fil des boutiques. Janvier, ses soldes, ses bonnes affaires, le moment idéal pour sortir le porte-monnaie. Mais cette vérité est moins pertinente qu’à l’accoutumée, alors que la folie des promotions a débuté voici deux semaines. Frileux, les clients ? A l’inverse de la météo, oui. Les potentiels acheteurs ne se pressent pas dans le balai interminable des rayons de magasin. Les caisses sont toujours plus chargées qu’à l’ordinaire, les rayons moins approvisionnés, les files d’attente pour essayer ses vêtements toujours aussi garnies. Mais l’effervescence des soldes se fait moins ressentir qu’auparavant. Ce que confirme Chloé, vendeuse dans un magasin de vêtements : « Nous vendons moins que les années passés. Les clients sont toujours là, mais hésitent plus avant d’acheter. La crise est toujours là et la météo ne nous aide pas. »
La crise, problème récurrent depuis plusieurs années, et qui freine considérablement la consommation. La météo n’est pas non plus clémente avec les vendeurs. Un début janvier anormalement doux est en effet une bien mauvaise nouvelle pour les myriades de manteaux soldés qui n’attendent qu’à trouver preneur. Mais ils décrochent rarement de leurs porte-manteaux. « Pourquoi acheter de gros manteaux bien chauds lorsqu’il ne fait pas froid ? », ajoute Jean, venu en repérage dans les rayons.
« Les réductions ne sont pas conséquentes »
Mais la pluie, qui ne cesse de couler le long des vitrines affichant fièrement des réductions toujours plus fortes, et la crise ne sont pas les seuls facteurs de ces débuts poussifs. La période hivernale n’est en effet plus l’unique moment de l’année - avec l’été - où fleurissent à perte de vue les étiquettes de réduction. Parmi le brouhaha qui accompagne traditionnellement cette période de forte activité pour les magasins, quelques voix s’élèvent contre la période même des soldes. C’est le cas de Marie, qui avoue ne plus savoir quel est le moment opportun pour faire de bonnes affaires. « Certains magasins organisent des promotions très souvent, ce qui réduit l’impact des soldes. Et ensuite, les réductions ne sont pas conséquentes sur les produits soldés », râle ainsi cette mère de famille, venue faire les soldes avec ses enfants.
Tous les moyens sont alors bons, pour les enseignes, afin d’attirer les clients. Certains magasins proposent ainsi, pour plusieurs produits achetés, une promotion supplémentaire, afin de pousser à l’achat. « Les gens se serrent la ceinture. Par ces offres plus attractives, nous essayons d’inverser la tendance » se justifie Paul, directeur d’un magasin d’électroménager.
La chasse aux bonnes affaires reste cependant ouverte jusqu’au 11 février. Et les allées des magasins ne demandent qu’à se remplir d’avantage.
La crise, problème récurrent depuis plusieurs années, et qui freine considérablement la consommation. La météo n’est pas non plus clémente avec les vendeurs. Un début janvier anormalement doux est en effet une bien mauvaise nouvelle pour les myriades de manteaux soldés qui n’attendent qu’à trouver preneur. Mais ils décrochent rarement de leurs porte-manteaux. « Pourquoi acheter de gros manteaux bien chauds lorsqu’il ne fait pas froid ? », ajoute Jean, venu en repérage dans les rayons.
« Les réductions ne sont pas conséquentes »
Mais la pluie, qui ne cesse de couler le long des vitrines affichant fièrement des réductions toujours plus fortes, et la crise ne sont pas les seuls facteurs de ces débuts poussifs. La période hivernale n’est en effet plus l’unique moment de l’année - avec l’été - où fleurissent à perte de vue les étiquettes de réduction. Parmi le brouhaha qui accompagne traditionnellement cette période de forte activité pour les magasins, quelques voix s’élèvent contre la période même des soldes. C’est le cas de Marie, qui avoue ne plus savoir quel est le moment opportun pour faire de bonnes affaires. « Certains magasins organisent des promotions très souvent, ce qui réduit l’impact des soldes. Et ensuite, les réductions ne sont pas conséquentes sur les produits soldés », râle ainsi cette mère de famille, venue faire les soldes avec ses enfants.
Tous les moyens sont alors bons, pour les enseignes, afin d’attirer les clients. Certains magasins proposent ainsi, pour plusieurs produits achetés, une promotion supplémentaire, afin de pousser à l’achat. « Les gens se serrent la ceinture. Par ces offres plus attractives, nous essayons d’inverser la tendance » se justifie Paul, directeur d’un magasin d’électroménager.
La chasse aux bonnes affaires reste cependant ouverte jusqu’au 11 février. Et les allées des magasins ne demandent qu’à se remplir d’avantage.