Nombreux sont les étudiants qui arrivent en cours l’air fatigué, des cernes sous les yeux. Premier responsable de cet état : le manque de sommeil, de plus en plus récurrent chez les étudiants. Quel est alors le rythme idéal pour de jeunes adultes en pleine croissance, et y a-t-il une solution efficace pour y remédier ?
Les étudiants manquent cruellement de sommeil. Le sujet n’est pas nouveau et ne fait même qu’empirer. Les professionnels de la santé sont unanimes sur la question. Dormir moins, c’est perdre en efficacité et en concentration pendant la journée. C’est le constat de Jean-Yves Forestier, pharmacien sur Lille : « Presque tous les étudiants sont en manque de sommeil, et ils sont nombreux à ressentir la somnolence dans la journée ». Que faire alors face à ce problème ? « Nous conseillons beaucoup les jeunes sur leurs rythmes de vie, mais on prescrit peu de produits pour mieux dormir. Ceux qui ont des problèmes de sommeil les avaient déjà avant ! » ajoute Jean-Yves, qui est souvent confronté à ces problématiques.
Des problématiques qui touchent les étudiants dans leur grande majorité. Chloé, étudiante en cinquième année de médecine, avoue parfois « prendre des somnifères, pour mieux tenir le coup ». Des médicaments qui aident à suivre le rythme souvent intense des études. « Sans cela, on travaille moins bien et l’on peut s’endormir sur ses cours ». Son remède miracle est en revanche très simple : « Je suis une adepte de la sieste. Pratique et efficace ! » ajoute-t-elle avec envie.
« Les matins sont difficiles »
Le manque d’heures de sommeil est aujourd’hui criant chez les étudiants, qui occupent souvent leurs soirées et ne se couchent que tardivement. Jules, barman dans le centre de Lille, est le premier spectateur de la vie nocturne estudiantine : « Les sorties au bar font partie de la vie étudiante. Tous les soirs, jusqu’à la fermeture, près de 90% de ma clientèle est composée d’étudiants, qui ne rentrent pas chez eux avant minuit, au minimum ». Des sorties qui ont des conséquences sur la santé. Pour Corentin, étudiant à l’université Catholique, qui ne dort en moyenne que « six heures par nuit, les matins sont difficiles ». Il est pourtant conscient qu’il « ne dort pas assez, loin de là ».
Mais certains étudiants, à l’image de Stéphanie, parviennent à mieux s’organiser pour éviter cet état de fatigue chronique. « Je ne m’endors jamais après minuit, sinon je suis moins performante le matin et dans la journée. Si je n’ai pas mes sept/huit heures de sommeil, je suis endormie, donc je m’organise ». Preuve que des solutions existent. Des solutions que tente de développer Anne-Catherine Fromont, médecin au Centre Polyvalent de la Santé Universitaire de Lille. « Le rythme des étudiants est trop perturbé. Ils devraient se coucher plus tôt, afin de se garantir un meilleur rythme de travail, mais aussi pour leur bien-être ».
Un proverbe breton note que « le sommeil est la moitié de la santé ». Une phrase à laquelle les étudiants devraient peut-être se référer plus souvent.
Des problématiques qui touchent les étudiants dans leur grande majorité. Chloé, étudiante en cinquième année de médecine, avoue parfois « prendre des somnifères, pour mieux tenir le coup ». Des médicaments qui aident à suivre le rythme souvent intense des études. « Sans cela, on travaille moins bien et l’on peut s’endormir sur ses cours ». Son remède miracle est en revanche très simple : « Je suis une adepte de la sieste. Pratique et efficace ! » ajoute-t-elle avec envie.
« Les matins sont difficiles »
Le manque d’heures de sommeil est aujourd’hui criant chez les étudiants, qui occupent souvent leurs soirées et ne se couchent que tardivement. Jules, barman dans le centre de Lille, est le premier spectateur de la vie nocturne estudiantine : « Les sorties au bar font partie de la vie étudiante. Tous les soirs, jusqu’à la fermeture, près de 90% de ma clientèle est composée d’étudiants, qui ne rentrent pas chez eux avant minuit, au minimum ». Des sorties qui ont des conséquences sur la santé. Pour Corentin, étudiant à l’université Catholique, qui ne dort en moyenne que « six heures par nuit, les matins sont difficiles ». Il est pourtant conscient qu’il « ne dort pas assez, loin de là ».
Mais certains étudiants, à l’image de Stéphanie, parviennent à mieux s’organiser pour éviter cet état de fatigue chronique. « Je ne m’endors jamais après minuit, sinon je suis moins performante le matin et dans la journée. Si je n’ai pas mes sept/huit heures de sommeil, je suis endormie, donc je m’organise ». Preuve que des solutions existent. Des solutions que tente de développer Anne-Catherine Fromont, médecin au Centre Polyvalent de la Santé Universitaire de Lille. « Le rythme des étudiants est trop perturbé. Ils devraient se coucher plus tôt, afin de se garantir un meilleur rythme de travail, mais aussi pour leur bien-être ».
Un proverbe breton note que « le sommeil est la moitié de la santé ». Une phrase à laquelle les étudiants devraient peut-être se référer plus souvent.