Après plusieurs mois de repos bien mérité, le tennis de table à la mode française, dans notre chère Pro A, a cette semaine repris ses droits. Dix équipes aux objectifs divers pour un Championnat d’une grande qualité et d’une grande homogénéité. Un championnat très particulier puisque tous les clubs y participant, hormis les deux dernières équipes reléguées, participent à une Coupe d’Europe, la « Ligue des Champions » pour les quatre premiers, la « ETTU Cup » pour les quatre clubs suivants. Qui pour détrôner Levallois, vainqueur l’an passé de son 17eme championnat ? L’avenir nous le dira. Place au ping !
En plus d’Hennebont, Angers était également en lice dans ces mêmes quarts de finale de Ligue des Champions. Opposés aux belges de Charleroi, les angevins, novices dans cette compétition, ont fait plus que résister dans cette rencontre. Face à un club au palmarès impressionnant (5 Ligues des Champions, 2 Coupe d’Europe des Clubs Champions et 33 titres nationaux), Angers est parvenu à créer l’exploit de ces quarts de finale en battant les Belges 3 à 1, ce qui paraissait impensable avant la rencontre, et ce au terme d’une rencontre au niveau de jeu très élevé.
Hennebont au bout de la nuit ! Hier soir, ou plutôt ce matin, aux alentours de minuit, le match aller comptant pour les quarts de finale de la Ligue des Champions a vu l’équipe hennebontaise s’imposer aux dépends de l’équipe autrichienne de Niederosterreich sur le score de 3 à 2 au bout de 4 h 30 de jeu ! Une partie intense et très disputée au cours de laquelle Hennebont aurait pu prendre le large (Hennebont menait 1-0 et se procura de balles de 2-0 avant de concéder l’égalisation à 1-1) et se créa de nombreuses frayeurs. Mais l’essentiel est acquis avec cette victoire, avant d’aller affronter Niederosterreich sur ses terres pour le match retour début mars, pour un match qui s’annonce déjà palpitant. Pourtant, l’affaire était loin d’être simple. Face à une équipe au palmarès impressionnant qui a remporté pas moins de 8 ligues des Champions par le passé et qui est Champion autrichien en titre depuis 1977 sans interruption, Hennebont partait en position d’outsider face à cet ogre européen. Néanmoins, Niederosterreich rappelle de bons souvenirs aux bretons car c’est face à cette même équipe qu’ils s’étaient déjà imposé il y a de cela deux saisons au même stade de la compétition. L’espoir était donc permis mais l’enjeu était de taille. Hennebont a donc su résister pour s’imposer au forceps, une victoire synonyme d’exploit pour Hennebont.
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